Le domaine – Nelson Demille

Paru aux éditions Michel Lafon en 2010

Résumé : 

John Sutter redoutait que ce moment survienne, mais il n’a plus le choix : il doit rentrer au Domaine, cette vaste propriété où il a connu le bonheur, jusqu’au jour où son épouse Susan l’a trompé avec le voisin.
Banale histoire d’adultère ? Pas vraiment. Surtout quand on sait que le voisin est un mafieux notoire… Malgré lui, John est entraîné dans un passé qu’il voulait fuir. Alors que son activité d’avocat l’oblige à frayer avec des clients peu recommandables, et que son ex-femme tente de le reconquérir, il découvre à son corps défendant que les passions d’antan restent vivaces, qu’il s’agisse d’amour, de trahison ou de vengeance.
Formidable plongée dans les propriétés huppées de la haute société américaine, Le Domaine relate l’affrontement mémorable d’un richissime avocat et d’un parrain de la mafia.

Mon avis : 

Gros coup de coeur en lisant le quatrième de couverture, je me suis donc empressée de commencer la lecture de ce thriller qui me semblait prometteur. Le déroulement de l’intrigue s’effectue en trois parties.

La première partie est essentiellement consacrée au passé. On découvre les liens qui unissaient les Sutter et les Bellarosa. On apprend comment John s’est retrouvé en affaire avec le parrain de la mafia. Susan, qui par amour, a été poussée à un acte effroyable. Toute l’affaire fût médiatisée. Les éléments et indices sont divulgués petit à petit. Cela ne fait qu’attiser davantage notre curiosité, et on est impatient de connaître la suite.

Pour moi, la seconde partie est laborieuse. Je pense qu’elle aurait pu être traitée différemment et on aurait pu y ajouter davantage d’action. C’est le gros problème de cette section du livre, il ne se passe rien ou presque. On est centré sur John et Susan. Certes leur histoire à eux deux va en suprendre plus d’un… Mais le focus fait sur leur relation occulte le reste de l’intrigue (notamment les démêlés avec la mafia). 

La troisième et dernière partie se concentre sur l’opposition entre John et ses beaux-parents. Il est clairement démontré l’influence de l’argent sur les relations. Ou quand vous possédez des millions, vous avez tous les droits… Il est fait mention de la mafia par-ci, par-là mais c’est trop bref à mon goût.

Les personnages sont assez forts. John est sarcastique au possible, il m’a beaucoup fait rire avec son humour décapant et son franc-parler. Susan au départ ma’pparaissait comme une femme détestable, mais au final c’est une femme aimante avec un fort instinct maternel. William Stanhope est un être méprisable et détestable, il me dégoûte. Je lui aurai volontiers collé des baffes ou des balles de 22 dans le derrière ( comme le souhaite tant John). Sans oublier le révérend Hunnings, qui ne doute de rien et se mêle surtout de ce qui ne le regarde pas!

En résumé, ces personnages et l’histoire mafieuse formaient un cocktail détonnant. Mais ça n’a pas été assez exploité. L’intrigue se concentre trop sur la relation John-Susan au détriment de l’élément mafieux. Le coup fatal c’est la non-fin, j’ai été très déçue car je plaçais beaucoup d’espoirs dans cette lecture.

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